De ce rivage, je contemple l'infini
Très loin là-bas au-delà de la mer
Jusqu'à l'horizon où au ciel elle s'unit
Je t'implore alors et mon cœur espère.

Mon Dieu, mon maître, si tu savais
A quel point ce jour je souhaite
Que de ces peuples opprimés
Tu exauces les prières muettes.

J'aimerais tant que ce message
Une blanche colombe t'apporte
Venant d'un monde devenu sage
Qu'enfin la paix frappe à nos portes.

Mon Dieu, mon maître, si tu savais
A quel point ce jour je souhaite
Que le mot guerre désormais
Soit inconnu sur cette planète.

Mon Dieu, mon maître, si tu savais
A quel point ce jour j'aimerais
Que les faucons à tout jamais
En pivoines blanches soient changés.

